Promenade Noire

-Promenade Noire-

Le temps avait été menaçant toute la journée. Au levé du jour il y avait un bon nombre de nuage gris, mais ce n’était rien comparé à ceux que l’on pouvait voir dans le milieu de l’après-midi, il avait fait aussi sombre que la nuit et les nuage n’était plus gris mais noir mais ce ne fut que vers dix-huit heure que la pluie commença à tomber. Beaucoup était resté à l’intérieur. Le jeune Levy, étudiant du haut de ses dix sept ans était allongé dans son lit, près de la fenêtre, écoutant seul et calmement les bruits de la pluie qui s’écrasait contre les vitres.
Après le diné s’en était fini, à en jugé par l’absence d’étoile dans le ciel on pouvait en juger que les nuages étaient encore présent, mais plus pour très longtemps car une étoile commençait à briller au loin, symbole d’un ciel dégagé.

Finalement il commença à se faire tard, peut être vingt et une, voir vingt deux heures, c’était bien loin après le diné. Tout le monde étaient dans son lit, soit déjà entrain de dormir alors que d’autres préféraient lire un livre ou bien encore écouter la musique. Seul un jeune homme n’était pas dans son lit, c’était Levy. Il fallait dire que ce n’était pas un garçon comme les autres, loin de la d’ailleurs, pas spécialement beau, méconnu de beaucoup, même de certain prof, il avait pour habitude de s’assoir au fond de la classe, la ou même les perturbateur de fond de salle n’allait pas s’installer. Mais à la différence des autres il n’était pas la pour s’agiter et amuser la classe loi de la toute ses attentions. A vrai dire, personne ne savait qu’il n’était pas dans son lit, discret, il était toujours seul, y compris dans sa chambre, un lit vide et le sien, il ne s’en comportait que bien d’ailleurs.

La forêt interdite… En faite, on ne savait plus trop pourquoi on nommait cette forêt ainsi, il y a de cela quelques années c’était encore parce que l’on savait la présence d’une entité qui vivait à l’intérieur, mais aujourd’hui l’on y trouve plus que quelques centaures et des licornes mais il fallait croire que la réputation de cette forêt la rendais encore interdite. Personne n’y allait pas même le jour, pas même les plus courageux magiciens. Il est vrai que l’on attendait souvent des bruits étranges et la plus part d’entre ne devait être que la résultante d’une imagination débordante. A travers les sentiers, un jeune homme dessinait une ombre au loin, on y voyait assez claire grâce à la pleine lune qui occupé le vaste ciel, accompagné de millier d’étoile plus étincelante les unes que les autres. C’était un jeune homme assez grand, qui se tenait debout au milieu du passage, les yeux foncés levé vers le ciel noir, respirant la fraiche odeur de l’air qui accompagnait le vent froid. Un vent froid qui pénétrait par les quelques ouvertures de la pauvre veste sobre qu’il portait sur lui, les os glacés, et le corps frissonnant il ne faisait rien qu’attendre.

Ses chaussures trempaient dans une herbe sombre et humide, ses mains qui suivaient le long de son corps ne s’arrêtaient pas de répondre au frisson, leur couleur semblait blanche aux couleurs argentés de la lune. Le tout semblait glacé, car ce corps semblait d’autant plus inerte qu’il n’apportait aucun signe de vie, si ce n’est les tremblements. Les yeux restés fixé vers un point inconnu de la voute céleste et rien ne semblait déconcentrer le garçon.
Il fallut attendre un long instant, avant de voir se même jeune baisser la tête, le regard toujours aussi vide, il était pensif, mais ses pensées étaient vide. A vrai dire, il ne savait pas trop lui-même ce qu’il faisait ici, ce qu’il savait c’est qu’il avait voulu être la. Il tarda avant de regarder ses mains froides, dont il ne sentait même plus le bout, bien trop envahi par la froideur de la l’éternelle nuit. L’obscurité était omniprésente autour de lui, aussi bien que la peur, peur qu’il ne ressentait d’ailleurs pas, ou peut être au contraire, il était terrorisé…

C’est au tournant de la nuit, vers la première heure d’un nouveau jour qu’il disparut dans l’ombre, sans trop savoir pourquoi il ne suivait ni chemin ni but, mais ses pas l’emmenait encore plus profondément dans la forêt. Le ciel était magnifique, toutes les étoiles étaient présente autour de l’immense lune, et tous jetais sur le monde leur douceurs d’argent et leurs baisés glaciales. Levy, le corps vide, lui errait au cœur de la forêt, le regard vide, le corps mort. Il s’était arrêté une nouvelle fois.

» Pour une promenade de plaisir...