Hogwarts the darktimes
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 Puisqu'il n'y a qu'ici...

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AuteurMessage
Ricardo Dos Santos
Préfet en chef
Ricardo Dos Santos


Nombre de messages : 5
Age : 30
Date d'inscription : 17/05/2007

Puisqu'il n'y a qu'ici... Empty
MessageSujet: Puisqu'il n'y a qu'ici...   Puisqu'il n'y a qu'ici... EmptySam 19 Mai - 16:28

*Je suis de ceux qui restent…*

Se vêtant de sa cape d’hiver, s’étant rappelé qu’il ne faisait pas bien chaud…

*Et qui l'hiver restant ne trépassent qu’un peu…*

Son visage ne reflétait aucun trait de caractère, qui, le départageait d’habitude si bien, et si c’était de l’indifférence, alors au moins, il avait un jour éprouvé un sentiment. Un jour, à vrai dire il ne s’en souvenait plus bien, et c’était peut-être mieux qu’il en soit ainsi. Sans doute alors, ne serait-il plus chargé de cette amertume si néfaste pour les petits esprits.

Dans sa salle commune, l’air était plus chaleureux qu’ailleurs et c’était le cœur léger qu’il en partait. Après tout, il n’avait pas vraiment les mêmes convictions que ses chers condisciples. Cet air froid dans les cachots, qu’il devait traverser à chaque fois qu’il souhaitait s’exiler lui rappelait ô comme la vie avait pu être belle avant qu’ils arrivent. « Ils » avaient, peu de temps avant, posé cette annonce dans leur salle commune, et dans celles des autres. En vérité, cette annonce, on la voyait partout dans l’école : dans le regard des élèves, dans l’esprit des professeurs, dans la satisfaction de leurs nouveaux surveillants, et puis, lors du discours de leur nouveau directeur.

Les surveillants étaient partout, à chaque fois qu’il passait devant l’un d’eux, c’est-à-dire toutes les minutes, il enfouissait la tête bien profondément dans son écharpe, à défaut d’avoir la profonde envie de leur sauter dessus. Et c’était de même lorsqu’il voyait que certains se complaisaient tant dans cette situation. Ne voyaient-ils pas que l’air était mal sain et étouffant? Ne se rappelaient-ils pas de naguère? En soupirant, le nuage de chaleur qu’il venait d’émettre se fit étouffer par la froideur des lieux. Était-ce l’attraction des lieux qui faisait qu’il semblait vouloir s’unir avec le sol en s’écroulant ? Tant de questions, si peu de réponses… Il restait dans l’ignorance et ça lui ressemblait.


*La température devait remonter, il lui a fallu une semaine pour s’écrouler…*

Effectivement, pas plus d’une semaine qu’ils étaient arrivés, une éternité pour lui. Si l’air froid avait pu être un jour sain, il ne l’était plus. Et c’était le sang à la fois chargé d’affliction et de dégoût qu’il ne passa finalement pas par la grande salle, croisant au passage, un troupeau de demeurées dont il s’était encadré naguère. C’était dans ce genre de situation qu’on voyait qui était qui et qui s’était fait passer pour qui. Et de telles situations, on n’en croisait pas tous les jours. Et bien sûr ce n’était pas une opportunité, du moins pas pour lui et bien sûr…Il regrettait bien tout ce qu’il avait pu penser.

Désormais, il se sentait étouffer dans les couloirs. La seule pensée de liberté qui aurait pu l’atteindre aurait été la bienvenue. Seulement, la liberté qu’il avait avant s’était éteinte et bien sûr… Jamais le Brésil et Sibel ne lui manquerait autant… Il prit quelques escaliers, s’attardant quelque peu devant certaines classes, espérant croiser un professeur, mais, à 7 :00 du matin, il était encore trop tôt pour cela. Ils devaient manger, mal encadré ou dormir encore pour oublier qui les attendaient dans le couloir. « Ils » étaient partout, toujours sur son chemin, sur le tien, sur le nôtre, sur le vôtre, sur le sien, sur le leur.


*Pourquoi ne pas renoncer immédiatement, partout où tu iras, tu les trouveras…*

« Eux », la nuit comme le jour… Mais bon sang ! Quand dormaient-ils? Jamais, sans doute et les tours de garde se faisaient incessant. Paraissait-il, les passages secrets vers l’extérieur avaient été détruits et ceux qui permettaient les raccourcis à travers le château, eux aussi découvert et remplis de « ces gens-là ». Comment, mais comment certains pouvaient penser que la vie était belle? Jamais, dans aucun procès d’intention, il avait dit que la liberté était naïve et que le pouvoir importait. Jamais ! C’était si extériorisant comme sentiment d’injustice, mais, il n’épargnait rien, rien ne ressortait de ses pensées, tout restait cloîtré, personne ne pouvait imaginer quels étaient ses sentiments. Ricardo arriva dans une salle du second étage. A l’évidence, il avait bel et bien changé, moins suffisant, manquant quelque peu d’intentions sournoises d’après certains.

*Et dire que je donnerais tout pour vous étrangler petits esprits trop sournois…Ca doit bien être assez sournois, non ?*

En entrant dans cette salle, l’infirmerie, il ne se sentit pas transporté mais rassuré. Madame Pomfresh, l’infirmière était toujours là. Enfin plutôt, déjà ... Et, étrangement, contrairement à ce qu’il aurait pu penser, pas un seul d’entre-« eux ». Il toisa le contenu de la salle, non, personne… Juste l’infirmière, balayant, et, incessamment sous peu, elle allait le questionner quand à sa présence. Il s’approcha, aussi étrangement que ce qu’il aurait pu croire, personne sur les quelques vingtaines de lits alignés en 2 rangées parallèles. Sans doute, certains connaissaient déjà le chemin de la morgue. Cette pensée le parcourut un instant sans pourtant l’attrister, car après tout, comme ce cher nouveau directeur l’avait dit, c’était sans mauvaises intentions que les « siens » se promenaient dans le château. Ricardo se redemanda comment certains pouvaient croire à de telles sornettes. Avec son accent habituel, il interpella l’infirmière.

-Bonjour madame.

L’infirmière se retourna et avec un sourire forcé, elle répondit à ses salutations.

-C’est le monsieur Dos Santos, bien le bonjour !

Elle fit le tour de la salle de ses yeux étonnés et questionna Ricardo.

-Mais pourquoi cette visite ? Vous avez un problème médical ? Vous cherchez quelqu’un.

Elle devait s’ennuyer cette infirmière et surtout, chercher à trouver quelque chose de bien à faire. Elle continua.

-Et à une heure si hâtive !

Ricardo répondit à l’infirmière.

-A vrai dire, je crois que je cherchais un endroit comme celui-ci avec un peu de silence. Vous n’avez qu’à me considérer comme fiévreux… Je n’ai guère envie de me rendre en cours ni d’aller manger…

L’infirmière l’observa alors qu’il s’asseyait sur l’un des lits, tout en continuant son balayage. Puis, répondit :

-Ma foi, vous semblez bien pâle monsieur Dos Santos, je ne peux vous laisser aller en cours !

La seule conviction de justice qui s’était emplie en elle était celle qui lui disait de laisser ce jeune homme en paix pendant quelques heures. Elle sourit vaguement et continua son labeur. Ricardo, quand à lui, fixait le plafond réfléchissant à ce qu’impliquait « leur » venue ici. Sans doute, n’était-il pas près de rentrer chez lui, sans doute, le bonheur était fini pour tout le monde entier, sans doute, ne rentrerait-il jamais…
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