Contexte (pour ceux qui ne connaissent pas bien le thème)

5 eme année Nombre de messages : 75 Age : 34 Date d'inscription : 14/07/2006

Contexte:

Des temps à Poudlard furent rudes, mais d’autres… Encore plus…

Souvenir de l’apogée du mal :

-Article d’un Mr Miller, écrit en l’année 1979 en son 10ème mois.

Il n’y a de mots pour décrire l’horreur alors tâchons seulement de nous en souvenir… Possibilité de déjà vu dans un tel drame, si on descend en bas, dans la rue. Depuis déjà quelques années, certains crient l’apocalypse. Si longtemps qu’on l’attend, cette apocalypse, qui traîne et déambule comme un fléau devant nos portes, les nôtres, nous, pauvres innocents… Peut-être pas si innocents que ça, car comment avons-nous pu laisser passer un tel mal devant nos yeux sans réagir ?

Pourquoi, alors que nous aurions dû en finir depuis longtemps, n’avons-nous pas tué l’origine de tous ces pleurs? Nous devions nous croire invincible, mais à l’évidence, il y a faille à chaque perfection.

Depuis déjà des mois, je subsiste dans une cachette, dans ma cachette. Je ne peux la partager, si on venait à me découvrir, je serais fichu et tous mes écrits également, je n’ai trouvé d’endroits pour les cacher au cas où, je venais à disparaître. Je dois continuer à discriminer le mal dans nos vies, l’ombre qui déjà depuis des années oppresse sur nos poitrines. Le ministère s’est bien moqué de nous, il est corrompu, envahi de cette vermine, de ces sangsues qui n’ont trouvé d’autre but que de nous achever tous autant que nous sommes, nous, profanateurs de leur justice.

Mais justice ne sera faite tant que, ce roi aux pouvoirs malfaiteurs, n’aura pas trouvé le repos ! Je veux qu’on se souvienne que dans nos nuits, nous avions rêvé d’un mal ; que dans nos songes les plus obscures, nous l’avions tous prédit. Nous sommes coupables de ces meurtres, et j’ai le sang de ces enfants tués pour les convictions de leur parents, sur mes mains. Comment ne pas pleurer cela ? Il est déjà trop tard pour se le demander car chaque nuit, avant de fermer mon bon œil, le seul qui pourra me soutenir dans mon tour de guet, je pleure environ une heure…

Cela ne change rien, on ne leur rendra pas la vie. Mais, ô, comme j’aurais voulu qu’ils soient épargnés… « Le seigneur des ténèbres », comme il est appelé par le sien, sait tout de nous, il connaît nos faiblesses et nos cachettes, heureusement qu’il se moque et qu’il a déjà oublié, qu’un journaliste ici cherche le répit. Nous nous sommes pourtant promis, mutuellement la mort. J’ai prié qu’il en soit ainsi pour lui et lui, doit prier pour que nous, anarchistes de son monde, nous taisions à jamais. Son horde nous cherche, moi et les autres, moi, mes amis, et tant d’autres…

Que sont devenus les aurors ? Y a-t- il une résistance ? Ô si seulement, il y avait, comme j’aimerais aider… Les moldus, eux aussi souffrent, j’ai appris que, régulièrement, certains étaient tués. Mais quelle sorte de monde aurions-nous sans toute cette population? A vrai dire, j’ai encore du mal à réaliser que cette vision apocalyptique n’est que le début de la fin. Comment pourrait-il en être pire ? Je me demande comment est le ciel, je sais qu’il ne pleut pas. Peut-être, quelques rayons de soleil sont sortis timidement. Peut-être aussi, que l’absolution viendra. J’espère…

J’aurais voulu revoir mon épouse, peut-être a-t-elle réussi à se cacher. Il n’est pas bon pour une femme, d’etre l’épouse d’un prosélytiste. Je prierai pour elle aussi. Qui mesure l’ampleur des actes ? Qui, alors que la vérité est telle les malheurs dans la rue, a compris ? Qui nous sauvera maintenant ? Je ne souhaite plus voir ses gens se faire tuer dans la rue et d’autres passants, ne faisant rien devant cette horreur. Avons-nous réellement perdu notre âme? Cacherons-nous nous indéfiniment ?

Miller.

-Article d’une Josetta Smiles écrit en l’année 1981, un 1er novembre 1981.

C’est la fin du malheur ! Belle et bien la fin ! Partout dans les rues, on danse, on pleure on s’embrasse. En quelques heures, on semble avoir tout oublié ! Nous sommes libérés de ce mal qui nous semblait éternel. Je me souviens encore d’un triste hier, d’un hier ou je croisai un homme au sourire sarcastique, il lisait la peur en moi. Et maintenant, plus rien, les rues sont pleines, on ne semble pas encore penser à ceux qui y ont perdu la vie. Il paraît que déjà une certaine armée et certains aurors seraient en chasse pour retrouver ses serviteurs. Durant cette nuit, quelque chose de bel et bien merveilleux se produisit, nos sources bous révèlent déjà qu’un certain bambin aurait mis fin à tout cela ! A l’étonnement de nous tous, bien entendu, un bambin c’est absolument impossible !Et pourtant, il paraît que c’est bien en tentant de le tuer que « celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » est mort. Cher lecteur, je suis heureuse d’enfin pouvoir vous reparler comme je l’ai fait il y a déjà longtemps, sans oublier de toujours me rappeler de ce qui s’est passé pour ue plus jamais ça ne se reproduisse et de me souvenir de ceux qui y ont péri en voulant nous sauver. Merci à eux. Mais danser chanter et surtout n’ayez pas peur de dire à vos proches que vous les aimer.

Smiles.

-Morceau d’article d’une Myriam Belfast en 1992, un 1er mai.

…Il semblerait que ce soit une fois de plus, le survivant qui sauve l’affaire. Pensions-nous qu’il était mort ? Et bien non, « celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » aurait été une fois encore tué par le Mr Potter à Poudlard, dans l’enceinte même du château. Mais les années sont tranquilles et nous sommes heureux de savoir que nous en sommes bel et bien débarassés. Poudlard nous montre une fois de plus, ses belles éloges…

Affaire à suivre.

Belfast.

-Morceau d’article d’un Eric Chaplin en 1995, un 28 juin.

…Il l’a dit ! Le plus grand sorcier de tous les temps, paraît-il, à annoncer à ses élèves lors d’une cérémonie en hommage à la mort d’un de leur élève défunt le 24 juin, que « Voldemort est de retour ». Les étonnements se furent entendre à Poudlard et bien entendu, peu de personnes y croient. Aussi intelligent peut-être ce cher Albus Dumbledotr, comment peut-il prétendre que « celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » est de retour alors qu’il a été tué il y a déjà quelques années ? Pour le ministère c’est bel et bien une abération et pour d’autre, ça devient une raison de militer, un certain Harry Potter montrerait son accord avec ce fait, criant haut et fort lui aussi qu’il serait de retour…

Affaire à suivre.

Chaplin.

-Morceau d'article d’un Glenn Feathers en 1995, un 10 novembre.

…Certains le déclarent fous, d’autres le vénèrent encore et aujourd’hui… Une chose est sûre, Albus Dumbledore fait toujours couler de l’encre sur nos papiers. Je me suis moi-même rendu à Poudlard en ce début d’année. J’y ai vu des élèves tout à fait normaux, des élèves qui n’aiment pas les cours, des élèves qui profitaient des dernières chaleurs pour se mettre au soleil ou même, pour se baigner. J’y ai même vu le grand Albus Dumbledore, comment décrire en quel état d’âme il était, étant donné qu’il resta toujours égal à lui-même et qu’il le reste encore. Je me souviens encore de ces gros titres l’an passé insistant sur le fait que ce directeur avait proclamé haut et fort le retour de « vous-avez-qui », qu’il avait dit ces mots d’une façon tellement hystérique. A vrai dire, bien qu’à la base, j’aie eu du mal à le croire, je me suis dit, que c’était probablement l’âge.

En allant à Poudlard pour pouvoir observer ce qui en était, plus objectivement, j’ai découvert que tout ne s’expliquait pas par les méandres du temps. Je tentai bien que mal de décrire ce regard aussi pragmatique qu’à l’habitude, je me donnai vite une raison, en me rappelant que jamais, je ne comprendrai ce directeur. Y a-t-il des raisons de douter ainsi ? Ne dit on pas que prudence est mère de sûreté ? Si je pense avoir raison de lui donner le bénéfice du doute, autant vous dire que je suis moi-même incapable de tirer les faits de tout ce qui a été écrit. Toujours est-il qu’en ce moment même, la vie s’écoule paisiblement à Poudlard, et chaque jour qui passe est un jour qui rapproche les élèves de la fin de l’année scolaire et de leur retour chez leurs parents…

Feathers.

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